PAGE D’HISTOIRE ET DEVOIR DE MÉMOIRE : ATOLL DE MURUROA (POLYNÉSIE FRANÇAISE) LE 116 ÈME ESSAI NUCLÉAIRE « CLYMÈNE » A ÉTÉ EFFECTUÉ SOUS-LAGON

6 Avril 2025 , Rédigé par amndvden

Le vendredi 10 avril 1981, dans l'archipel des îles Tuamotu, l'atoll de Mururoa, connu pour être un site de tests nucléaires de la France, a été le théâtre d’un essai atomique militaire. Ce tir, dénommé Clymène, était le 116ème de la série d’essais menés par la France sur ce territoire. Avec une profondeur de tir sous-lagon et un rendement nucléaire modéré, cet essai fait partie des nombreux tests militaires qui ont marqué l’histoire du nucléaire en Polynésie française.

Mururoa, un site d’essais nucléaires militaire

Mururoa, situé à environ 1300 kilomètres au large de Tahiti, est le site choisi par la France pour mener ses essais nucléaires à partir de 1966. Cet atoll, avec sa géographie unique, a été utilisé pour des tirs dans diverses conditions, tant sous terre que sous l’eau. En 1981, le 10 avril, le test Clymène fut réalisé sous-lagon, une méthode d’essai où l'explosion a lieu sous la surface de l'eau, à une profondeur précise.

Le test Clymène : caractéristiques et contexte

Le 116ème essai nucléaire a eu lieu à une latitude de 21°775 S et une longitude de 138°969 W.

Ce tir sous-lagon a été mené à une profondeur inférieure à 20 mètres, comme l’indiquent les données techniques de l’essai. Bien que le rendement de l'explosion ait été relativement modéré, avec une puissance estimée à environ 6 kilotonnes.

L'essai Clymène fait partie d'une longue série d’essais qui ont été effectués à Mururoa avant la suspension des tests nucléaires en 1996.

Aujourd'hui, alors que la mémoire de ces événements reste vive, l’atoll de Mururoa, désormais un site historique, reste un symbole de la guerre froide et des tensions géopolitiques de l’époque.

Grâce aux Vétérans (civils et militaires) la France est aujourd’hui dotée d’une Force de Dissuasion conséquente dont la Nation doit avoir la reconnaissance pour la mission qu’ils ont accompli de 1960 à 1996 tant au Sahara Algérien qu’en Polynésie Française.

Ils ne doivent pas être les oubliés de l’HISTOIRE

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