SAINT-BONNET DE MURE (RHÔNE): UN PUR BIJOU À DÉCOUVRIR AVEC LA MAISON DE LA PHOTOGRAPHIE
Des animations spécifiques avec les enfants sont proposées, permettant de recevoir des classes entières comme cela se fait déjà depuis 11 ans à Saint Bonnet de Mure pendant le Mois de la photographie, qui se déroule tous les ans du 15 septembre à fin octobre.
N'hésitez pas à découvrir le Musée de la Photographie (géré par l'association, en lien avec la Municipalité), inauguré en septembre 2015, cour de la Ferme. Il affiche une collection exceptionnelle de plus de 2 000 appareils du 19e siècle à nos jours. Les visiteurs peuvent apprécier la richesse de son fonds mais aussi son aspect pédagogique et ludique. Cette invitation au voyage à travers l’histoire de la photographie s’adresse au plus grand nombre.
Permanences les mercredis de 14 h 30 à 18 h et les samedis de 10 h à 18 h ou sur RDV.
Contact : François Boisjoly au 06 07 51 46 65 - f.boisjolyphoto@free.fr-www.lamaisonphoto.fr
Né de la passion fervente de trois personnalités atypiques, la Maison de la Photographie, musée permanent et premier musée de la marque Nikon, ouvre ses portes à Saint-Bonnet de Mure, le samedi 19 septembre à 11 heures. Hébergée gracieusement par la municipalité dans les communs d’un ancien couvent, elle abrite une collection historique d’appareils et d’objets provenant de fonds entièrement privés. Elle accueille tous les publics les mercredis de 14 h 30 à 18 heures et les samedis de 10 à 18 heures.
FRANÇOIS BOISJOLY Photographe professionnel Il collectionne et pratique la photographie depuis l’âge de 14 ans. C‘est à l’internat de Caen qu’il découvre cette activité. En 1977, il apprend les rudiments de l’éclairage, du portait et de la relation-client en travaillant pour le magasin Central-Photo à Caen. Plus tard, il part à Lisieux dans un nouveau magasin qui lui offre la possibilité de faire des reportages pour la presse locale : L’Eveil de la Côte normande, Le Pays d’Auge et plus tard Ouest-France. Dès 1978, autodidacte, il réalise ses premières photographies publicitaires. Amoureux de cet art d’écrire avec la lumière, il continue à collectionner les appareils photos et recherche un lieu pour exposer. Le maire de Pont-l’Evêque, David de Rothschild, lui offre cette opportunité. La Maison de la photo pontépiscopienne, recommandée dans le guide des Musées de France, propose un musée de l’appareil, une bibliothèque, une salle d’expo, un labo noir & blanc et des possibilités de recherche. « Soif d’horizons nouveaux » en 1988, il quitte Pont-l’Evêque pour Lyon avec sa collection. Photographe professionnel en 1989, les prises de vues en studio et reportages nombreux l’obligent à mettre de côté sa passion. En 2000, l’arrivée du numérique marque un déclin de l’activité. Il décide de reprendre des études sur l’histoire de la photographie. Il passe licence, master I, master II et prépare un doctorat à l’Université de Lyon. Il en profite pour mettre au point son projet du « Mois de la photo » pour les scolaires. En 2015, il crée l’association de La Maison de la photo Muroise. Aujourd’hui, clés en main, de nouvelles images n’ont plus qu’à être révél
THIERRY RAVASSOD Photographe professionnel Tombé tout petit dans le révélateur, c’est naturellement qu’il choisit d’en faire son métier. Deux ans dans un laboratoire professionnel lyonnais (Sitep), lui font comprendre que c’est vers la publicité qu’il veut se tourner. Deux ans comme assistant d’un photographe de mode, puis une école de Photographie aux États-Unis complètent sa formation. De retour en France fin 1980, il ouvre alors son studio sur Villeurbanne. Premier fou à se pencher sur la photographie numérique, dès 1991, il en devient vite l’un des pionniers. Aujourd’hui, installé à Meyzieu, il continue la photographie publicitaire. Il développe, en parallèle, une activité de formation en photographie numérique et en retouche sur le logiciel PhotoShop. Passionné et collectionneur de la marque Nikon depuis toujours, il est entièrement reconnu par la marque japonaise. C’est ainsi qu’à la demande de Nikon France, il réalise le 17 septembre 2010, un film historique sur la saga « Nikon ». Rapidement, il prend part à « l’aventure » de La Maison de la photo muroise aux côtés de François Boisjoly et fait le pari de créer le tout premier lieu d’exposition de la marque, mise en lumière dans le cadre d’un espace dédié riche en surprises.
ARNAUD SAUDAX “Iconomécanophile chauvin” ne s’intéresse qu’aux constructeurs et appareils français Débuts calamiteux… • en prise de vues avec un Vest-Pocket au soufflet fuyard • au laboratoire en développant en cuvette et en lumière rouge une pellicule panchromatique. Tenace, pour fêter ses 15 ans, il s’achète une Rétinette 1b, et pour en tirer le meilleur, il s’inscrit aux cours par correspondance Eurotechnique Photo. Une fois en fac, il craque pour un Nikkormat qui se complétera petit à petit d’une gamme d’objectifs variés, puis un boitier Nikon F d’occasion et un Calypso-Nikkor pour la spéléo. Entre temps, il participe activement au club-photo de la Cité Universitaire de Saint Irénée à Lyon. Quelques temps plus tard, la vacuité des vitrines des photographes lors de la coopération militaire à Alger le fait probablement basculer dans la collection. Basculement confirmé lors de la rencontre d’un gros folding au marché aux puces de Vaulx-en-Velin. Au cours de sa vie de géologue pétrolier, il anime des clubs-photo à Port Gentil et à Douala, puis collabore à diverses publications sur les appareils français de collection, activités relayées maintenant sur internet. « Fin calamiteuse ou chant du cygne ? C’est aujourd’hui la participation à la nouvelle aventure de La Maison de la photo Muroise, avec deux compères aussi fêlés que moi… ».
« Vanitas vanitatum omnia vanitas » ! Combien sont-ils à avoir laisser un souvenir jusqu’à maintenant ?
Un clic sur l’image vous permettra d’en savoir plus sur cette œuvre grandiose.
*“La stéréoscopie est un procédé qui permet d’obtenir l’effet du relief à partir de deux images planes presque identiques. Nos yeux voient chacun une image légèrement différente. La vision stéréoscopique est donc due en grande partie au travail de nos neurones”.