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DEVOIR DE MÉMOIRE : REVUE DE PRESSE JOURNAL LE MONDE / SEPTEMBRE 1966 : « LE GÉNÉRAL DE GAULLE A ASSISTÉ À L’EXPLOSION D’UNE BOMBE 1 SIX FOIS PLUS PUISSANTE QUE CELLE D’HIROSHIMA »

16 Septembre 2021 , Rédigé par amndvden

C'est à bord du De Grasse que le général De Gaulle tourna la clef qui ordonna le tir Bételgeuse le 11 septembre 1966. De toute l'histoire des essais atomiques français, le Général De Gaulle sera le seul président de la République à assister à une expérimentation nucléaire. Le bâtiment de commandement ne disposait plus d'aucun hublot et son bloc-passerelle fut renforcé en citadelle NBC (nucléaire-bactériologique-chimique).

C'est à bord du De Grasse que le général De Gaulle tourna la clef qui ordonna le tir Bételgeuse le 11 septembre 1966. De toute l'histoire des essais atomiques français, le Général De Gaulle sera le seul président de la République à assister à une expérimentation nucléaire. Le bâtiment de commandement ne disposait plus d'aucun hublot et son bloc-passerelle fut renforcé en citadelle NBC (nucléaire-bactériologique-chimique).

L’Essai Nucléaire que le Général De Gaulle a assisté depuis le Croiseur Anti-Aérien « DE GRASSE » l’explosion de la Bombe atomique « Bételgeuse » à 07 h 30 le dimanche 11 septembre 1966 sur le secteur « Denise » avec une puissance de 110 KT.

Essai Nucléaire dont la Bombe Atomique « Bételgeuse » était portée à 1200 m d’altitude par ballon.

Un 21ème essai atmosphérique qui a été déclenché par le Président de la République, Général Charles De Gaulle, avec à ses côtés Pierre Mesmer Ministre des Armées, Pierre Billotte Ministre d’État chargé des Départements et Territoires d’Outre-Mer et Alain Peyrefitte Secrétaire d’État à la Recherche Scientifique.

Après que le Tir a été effectué le Général De Gaulle avait déclaré aux Techniciens après l’explosion : « Je suis fier de vous ! ».

 

Également avant de quitter le bord pour la base de Hao, le Général a exprimé sa satisfaction à tout le personnel civil et militaire du bord, à qui il a fait expédier du champagne de Papeete par avion pour célébrer le succès de la campagne d’expérimentations.

 

DEVOIR DE MÉMOIRE : REVUE DE PRESSE JOURNAL LE MONDE / SEPTEMBRE 1966 : « LE GÉNÉRAL DE GAULLE A ASSISTÉ À L’EXPLOSION D’UNE BOMBE 1 SIX FOIS PLUS PUISSANTE QUE CELLE D’HIROSHIMA »

RETOUR 55 ANS EN ARRIÈRE SUR LE DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 1966, SUITE AU COMMENTAIRE DU JOURNALISTE JEAN-LOUIS LAVALLARD.

 

Le De Grasse entre en refonte ; deux tourelles de 127mm, tous les affûts de 57mm sont débarqués, nouveaux radars, un grand mat quadripode sur l'arrière du croiseur, le bloc passerelle est doublé de volume, protection contre les radiations, un hangar pour hélicoptère. Tout cela pour diriger les campagnes d'expérimentation nucléaires : 1966 (5 tirs), dont un, avec le Général de Gaulle à bord du De Grasse. 1967 (3 tirs), 1968 (5 tirs),1969 (pas de tir), 1970 (8 tirs), 1971 (5 tirs), 1972 (3 tirs).

Le De Grasse entre en refonte ; deux tourelles de 127mm, tous les affûts de 57mm sont débarqués, nouveaux radars, un grand mat quadripode sur l'arrière du croiseur, le bloc passerelle est doublé de volume, protection contre les radiations, un hangar pour hélicoptère. Tout cela pour diriger les campagnes d'expérimentation nucléaires : 1966 (5 tirs), dont un, avec le Général de Gaulle à bord du De Grasse. 1967 (3 tirs), 1968 (5 tirs),1969 (pas de tir), 1970 (8 tirs), 1971 (5 tirs), 1972 (3 tirs).

DEVOIR DE MÉMOIRE : REVUE DE PRESSE JOURNAL LE MONDE / SEPTEMBRE 1966 : « LE GÉNÉRAL DE GAULLE A ASSISTÉ À L’EXPLOSION D’UNE BOMBE 1 SIX FOIS PLUS PUISSANTE QUE CELLE D’HIROSHIMA »
DEVOIR DE MÉMOIRE : REVUE DE PRESSE JOURNAL LE MONDE / SEPTEMBRE 1966 : « LE GÉNÉRAL DE GAULLE A ASSISTÉ À L’EXPLOSION D’UNE BOMBE 1 SIX FOIS PLUS PUISSANTE QUE CELLE D’HIROSHIMA »

Le 13 septembre 1966, le journaliste Jean-Louis Lavallard relatait le passage du Général De Gaulle au Centre d’expérimentation du Pacifique.

Le président de la République n’aura pas retardé en vain son départ du Centre d’expérimentation du Pacifique. Il a pu assister, dimanche à 18 h 30, soit 7 h 30, heure locale, à l’explosion d’un engin atomique expérimental. Cet essai qui était initialement programmé pour samedi à la même heure avait été repoussé de vingt-quatre heures pour des raisons qui n’ont pas été précisées. Il est cependant probable qu’il ne s’agissait pas d’un incident technique, mais de mauvaises conditions météorologiques : une dépression avait été signalée au-dessus de la station de Rapa au sud de Mururoa.

L’explosion à laquelle a assisté le chef de l’Etat était celle d’un engin au plutonium à fission pure, donc d’une bombe A. Mais cette bombe A était de très forte puissance, probablement supérieure à 100 kilotonnes, soit plus de six ou sept fois celle de la bombe d’Hiroshima. En fait, l’engin n’était pas une bombe à proprement parler, mais un système destiné à tester le bon fonctionnement de ce qui avait été imaginé par les spécialistes français pour mettre au point une bombe à fission pure, mais de puissance supérieure à celle des bombes qui équipent les Mirage IV.

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