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PAGE D’HISTOIRE ET DEVOIR DE MÉMOIRE : HOMMAGE ENVERS DE VALEUREUX HOMMES SUR LA BASE AVANCÉE DE L’ATOLL DE HAO QUI ONT PERDU LA VIE LORS DE LA CAMPAGNE D’EXPÉRIMENTATIONS NUCLÉAIRES DU PACIFIQUE DE 1970

4 Février 2024 , Rédigé par amndvden

 Photo Source Daniel SOTTY

Photo Source Daniel SOTTY

Le Mémorial National des Vétérans des Essais Nucléaires tient à rappeler la mémoire d’hommes (militaires et civils) qui ont perdu la vie le 9 janvier 1970 suite à un accident survenu sur la base avancée de HAO dans le Pacifique, et plus particulièrement sur cet atoll de la Polynésie française.

PAGE D’HISTOIRE ET DEVOIR DE MÉMOIRE : HOMMAGE ENVERS DE VALEUREUX HOMMES SUR LA BASE AVANCÉE DE L’ATOLL DE HAO QUI ONT PERDU LA VIE LORS DE LA CAMPAGNE D’EXPÉRIMENTATIONS NUCLÉAIRES DU PACIFIQUE DE 1970

En effet, quand un soudeur de l’entreprise Graux, Stéphane POATA, entreprenait le colmatage d’une fissure au chalumeau d’une cuve à essence de 800 m3, cela provoqua une énorme explosion.

L’accident causa six morts et un blessé. Les victimes furent évacuées vers l’hôpital Jean Prince de Tahiti.

Le 11 janvier 1970, le Capitaine René LEBAT du Service des essences et Raymond DENEVILLE de l’entreprise GRAUX ont succombé.

L’Adjudant Michel BONNU succomba le 12 janvier 1970, l’ouvrier Tahia TEHURIA décéda le 13 janvier 1970, le soudeur Stéphane POATA décéda le 14 janvier 1970 et le 20 janvier Piritua KAVERA décéda également. Seul, André FATITITI s'en sortit.

Pour le M.N.V.E.N, ce drame ne doit pas être oublié, et la mémoire de ces valeureux hommes doit être ravivée telle une flamme.

C’est pourquoi, dans cet éloge à travers le poème de Martin GRAY, le M.N.V.E.N s'incline avec un mot : RESPECT.

 

PAGE D’HISTOIRE ET DEVOIR DE MÉMOIRE : HOMMAGE ENVERS DE VALEUREUX HOMMES SUR LA BASE AVANCÉE DE L’ATOLL DE HAO QUI ONT PERDU LA VIE LORS DE LA CAMPAGNE D’EXPÉRIMENTATIONS NUCLÉAIRES DU PACIFIQUE DE 1970

Martin Gray

Être fidèle à ceux qui sont morts
Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur.
Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond.
Comme ils l’auraient fait eux-mêmes.
Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.
Être fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient vécu.
Et les faire vivre avec nous.

Et transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux autres.
À un fils, à un frère, ou à des inconnus, aux autres, quels qu’ils soient.
Et la vie tronquée des disparus, alors, germera sans fin.

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