ÉCHO DE LA RÉGION AUVERGNE/RHÔNE-ALPES : SAINT-ETIENNE (LOIRE) 28 AOÛT 2021 : VINCENT POULAT PRÉSIDENT DÉPARTEMENTAL DE LA LOIRE POUR L’A.M.N.D.V.D.E.N INVITÉ À SE JOINDRE AU MAIRE DE SAINT-ETIENNE GAËL PERDRIAU , PRÉSIDENT DE SAINT-ETIENNE MÉTROPÔLE, POUR LA COMMÉMORATION DU 77ÈME ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE LA VILLE EN 1944.

5 Septembre 2021 , Rédigé par amndvden

SAINT-ETIENNE (LOIRE) 28 AOÛT 2021: 77^ÈME ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE LA VILLE

Dans le cadre de la Commémoration du 77^ème Anniversaire de la Libération de Saint-Etienne, Vincent POULAT Président Départemental de l’Association du Mémorial National des Vétérans des Essais Nucléaires avait été convié par Monsieur Gaël PERDRIAU Maire de la ville de Saint-Etienne et Président de Saint-Etienne Métropole, aux cérémonies d’hommages.

Cérémonies qui se sont déroulées en présence des autorités civiles et militaires ainsi que les représentant des Associations patriotiques et porte-drapeaux.

ZOOM SUR LA CÉRÉMONIE

-10h00 dépôt de gerbe devant la plaque érigée dans le hall de l'hôtel de Ville; à la mémoire des Élus et des employés municipaux, Résistants et Déportés.

-10h30 Mise en place terminée des portes drapeaux et des Associations.

-10h45 Arrivée de Madame la Sous-Préfète

- Honneurs à Madame la Sous-Préfète et aux Autorités

- Discours de Monsieur le Maire

- Dépôt de gerbes

-Sonnerie << Aux Morts >>

-Minute de silence

-La << Marseillaise>>

-Le << Chant des Partisans>>

-Salut aux porte-drapeaux

-11h15 Fin de la cérémonie

Le Président Départemental de l'AMNDVDEN à droite de la photo aux côtés de Frédéric MANGEOT, membre du Conseil d'Administration coopté qui représentait l'UDSOR Loire/Rhône

ARRÊT SUR IMAGE

TÉMOIGNAGE

Pierrette Delouche est aujourd’hui centenaire. Elle a compilé ses mémoires dans deux ouvrages L’Alpha et L’Oméga. La période de la guerre à Saint-Étienne, elle s’en souvient très bien. Comment pourrait-elle l’oublier d’ailleurs

Suite au bombardement de Saint-Étienne du 26 mai 1944, le maréchal Pétain est venu dans notre cité, le 6 juin suivant, pour réconforter les habitants par sa présence. Les élèves de toutes les écoles s’étaient rassemblés avec leurs maîtres sur la place Marengo (Jean-Jaurès) pour chanter Maréchal, nous voilà. Au moment où le maréchal Pétain allait commencer son discours, un homme s’est approché pour lui glisser quelques mots à l’oreille. Alors, Pétain, sans un mot, remonta dans sa voiture et prit la direction de la Terrasse ; le débarquement venait de commencer. C’était le début de la Libération.

« Très vite ce mot magique fut sur toutes les lèvres, personne n’osait encore le croire après cette longue attente dure et pénible. Il avait fallu quatre années terribles de souffrances, de privations, subir la loi implacable, les crimes de l’occupant nazi, les voir circuler comme chez eux en France, en maîtres absolus et arrogants. ».

Les drapeaux sortent comme par enchantement à toutes les fenêtres

« Lorsque nous avons été certains de la fuite des nazis, la foule des Stéphanois se retrouva le long de la Grand’Rue, place Marengo et place de l’Hôtel-de-Ville. C’était l’enthousiasme, la joie ; les drapeaux sortirent comme par enchantement à toutes les fenêtres. La Marseillaise s’éleva et, au milieu de toutes ces clameurs, on entendit : « Partez vite, les Boches reviennent ! » En un instant, une bousculade terrible se produisit ; les drapeaux disparurent, la rue devint déserte. Heureusement, ce n’était qu’une fausse alerte et, la frayeur passée, la joie est revenue. Le 19 août 1944, Saint-Étienne fut libérée des militaires allemands. » Ce sera le vendredi 25 août qui marquera officiellement la libération de la ville.

« En un temps record, les blindés, les tanks, les jeeps, les soldats américains et français, l’armée secrète, les FFI, les FTP, les soldats du général de Lattre de Tassigny envahissaient les places, les rues, et nos libérateurs nous lançaient généreusement, par poignées, des cigarettes, des chocolats, des chewing-gums. Je me précipitais comme tous les jeunes. Nous avions été si longtemps privés que personne n’osait croire à cette abondance soudaine. »