L’A.M.N.D.V.D.E.N INVITÉE À L’INAUGIRATION DE QUATRE NOUVEAUX PARCOURS AU MÉMORIAL NATIONAL DE LA PRISON DE MONTLUC À LYON (RHÔNE) LE VENDREDI 7 MAI 2015 À 18 HEURES.
Lyon Vendredi 7 Mai 2015; Le Président de l’Association du Mémorial National des Vétérans des Essais Nucléaires a été invité, par Monsieur Philippe RIVE, Directeur Scientifique et Culturel du Mémorial National de Montluc et Monsieur Jean-Olivier VIOUT Procureur Général Honoraire et Président du Conseil d’Orientation du Mémorial National de Montluc, à l’inauguration de quatre nouveaux parcours dans le bâtiment cellulaire du Mémorial National de la Prison de Montluc :
Parcours d’Hélène BERTHAUD ; de Georges TASSANI ; de Maurice PAGENEL et de Pierre FREY.
Devant l'assistance conviée et les familles des résistants cités dans ces quatre parcours, Monsieur Philippe RIVÉ, Directeur Scientifique et Culturel du Mémorial National de Montluc a présenté un à un la vie de ces quatre résistants et leur combat pour la liberté.
Hélène BERTHAUD
adhère au réseau Combat en 1941. En 1942, elle est agent de liaison à Bourg-en-Bresse puis entre les différents maquis de la région en 1943.
Investie dans Combat à Lyon à partir de mai 1944 (suite à la demande d' Alban VISTEL elle est arrêtée le 3 août 1944 (suite à dénonciation) et emprisonnée à la Prison MONTLUC. Elle est torturée à plusieurs reprises par KLAUS BARBIE et échappe de peu à sa mise à mort prévue pour le même jour par la libération de Montluc le 24 août 1944. Elle était l'aînée d'une famille de dix-huit enfantElle était veuve du résistant Rodolphe BERTHAUD (mort en 1956).
Hélène Berthaud, née Hélène Dubois le 3 avril 1923 à Bourg-en-Bresse et morte le 5 mai 2014, est une résistante française qui utilisait en particulier le nom de résistance Moineau.
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Hélène Berthaud, grande figure de la Résistance, est décédée - - France 3 Rhône-Alpes
Hélène Berthaud s'est éteinte lundi 5 mai, à l'âge de 91 ans. Entrée dans la Résistance en octobre 1941, la jeune femme originaire de Bourg-en-Bresse était membre du mouvement Combat. Affec...
Georges TASSANI
Né à Lyon le 16 février 1922.
Début 1943, il est requis par le STO mais parvient à s'échapper et entre dans la clandestinité. Il se réfugie au maquis de Villechenève avant d'intégrer le réseau Charrette.
Il est chargé de distribuer des tracts, fabriquer des faux papiers, transporter des armes et des messages.
Il est arrêté fin mars 1944 avec Jean NALLIT Jean NALLIT à qui il devait remettre des faux papiers.
Interrogé et torturé dans les locaux de la Gestapo, il est incarcéré à la prison Montluc avant d'être déporté à Buchenwald, via Compiègne.
Il est affecté au Kommando de Dora où il est soumis à des conditions de travail très dures puis à Ellrich, plus difficile encore.
Fin mars, après un voyage de plusieurs jours, il est transféré au camp de Bergen-Belsen, libéré par les Britanniques le 15 avril 1945.
Très marqué par son expérience, Georges TASSANI a longtemps présidé l'association des Rescapés de Montluc.
Georges est décédé le 1er septembre 2009.
Maurice PAGENEL
Présentation A Suivre
Le vécu du fils de M. PAGENEL , écrit par son frère qui, à 11 ans et demi, assistait à l’arrestation de son père : fouilles au domicile, humiliation et départ pour un aller sans retour, mort à 40 ans par strangulation et suites de torture.
Pierre FREY
Présentation à suivre
Un témoignage poignant
René PERNOD, Président de l’ADIF, arrêté le 16 novembre 1943 et emprisonné à Montluc durant plusieurs mois, déporté le jour de ses 16 ans à Buchenwald puis à Dachau, témoignait de l’horreur des camps : bûchers, fours crématoires, chambre à gaz, expérimentations sur les femmes, anéantissement de milliers d’innocents, hommes, femmes et enfants…
VISITE DE LA PRISON MONTLUC
La prison du Fort MONTLUC, désaffectée en février 2009, ouvre à nouveau ses portes pour faire découvrir aux Lyonnais ce lieu chargé d’histoire : près de 8000 prisonniers, résistants, juifs, otages arrêtés par la Gestapo y furent internés entre 1942 et 1944. Ce nouveau mémorial rend hommage à ces victimes de la répression nazie et contribue, avec le CHRD et le Mémorial Jean Moulin, à rendre à la ville sa mémoire des jours sombres.
Les Témoins de l'Histoire au travers de reportages
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Vidéo La prison Montluc, lieu de mémoire - TLM - Télé Lyon Métropole - Actu / Buzz
Vidéo La prison Montluc, lieu de mémoire - Vous voulez conserver ce reportage ? Téléchargez sur . - Plusieurs dizaines de personnes sont venues commémorer la libération de la prison de Montlu...
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DÉCOUVRIR L'ANTICHAMBRE DE LA MORT
Comme l'ensemble des visiteurs dans ce lieu de barbarie et de la folie humaine des geôliers, le Président Roland PICAUD a rendu l'hommage à tous ceux qui ont été torturés, fusillés, assassinés ou enfermés avant le départ des camps de concentrations et d'exterminations, dans ces murs.
En pénétrant dans les cellules d'à peine 4 m2 où s'entassaient jusqu'à 8 personnes, on peu découvrir dans chacune d'elle des portraits présentant le parcours de ces prisonniers et prisonnières qui ont combattu l'ennemi où pour d'autres du fait de leur religion.
La visite se fait en deux parties. D’abord les salles communes du rez-de-chaussée. Puis 37 des cellules à l’étage restaurées. Dans chacune de ces cellules, la photo de prisonniers qui y passèrent, avec leurs biographies. Quelques noms parmi les plus célèbres : Jean Moulin, Marc Bloch, André Frossard, Jean de Lattre de Tassigny, les enfants d’Izieu, Klaus Barbie, ce dernier y ayant été emprisonné également, mais bien plus tard, durant son procès en 1987 pour crimes contre l’humanité.
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Lyon - Journée du souvenir au Mémorial national de la prison de Montluc - - France 3 Rhône-Alpes
Quatre nouveaux portraits ont-été installés au Mémorial national de la prison de Montluc, à Lyon. Ce sont les portraits d'Hélène Berthaud, Pierre Frey, Georges Tassani et Maurice Pagenel, qu...
HOMMAGE AUX ENFANTS D'IZIEU
Le 6 Avril 1944, les troupes de la Gestapo, sous le commandement de Klaus BARBIE, investissent la colonie des enfants d’Izieu (Ain) et arrêtent les 44 enfants résidents de différentes nationalités (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Algérie) et 7 adultes présents les encadrant. Ils sont embarqués dans des camions vers la Prison MONTLUC avant d'être expédiés au Caamp de Drancy puis vers les camps de la mort en plusieurs convois partis de la Gare de Bobigny (Convois nº 71, 75 et 76 respectivement du 13 avril, 30 mai et 30 juin 1944). Quarante-deux enfants sont gazés à leur arrivée à Auschwitz, le plus jeune étant âgé de 4 ans. Deux adolescents et Miron ZLATIN sont déportés par le convoi 73 à destination de Tallinn où ils disparaissent. Absente au moment de la rafle, Sabine ZLATIN, désormais surnommée « la Dame d'Izieu » a consacré le reste de son existence à son combat pour la mémoire des enfants.
2ÈME ÉTAGE: PLAN DES CELLULES AVEC LE NOM DES PRISONNIERS
JEAN MOULIN CELLULE N° 130
KLAUS BARBIE
Nikolaus Barbie (né à Bad Godesberg,Empire Allemand, le 25 Octobre 1913 mort à Lyon le 25 Septembre 1991), dit Klaus Barbie, a été le chef de la section IV (SIPO-SD) dans les services de la police de sûreté allemande basée à Lyon. Surnommé « le boucher de Lyon », il a été condamné pour Crime Contre l'Humanité à Lyon en 1987.
Le 11 mai 1987, devant la Cour d'Assises du Rhône s'ouvre le procès de Klaus Barbie.
Pur produit du totalitarisme nazi, engagé dans les Jeunesses Hitlériennes, admis dans les SS en 1935, puis intégré dans le SD (Siecherheitsdienst), les services de sécurité du régime, Barbie est d'abord affecté aux Pays Bas, après l'invasion allemande, où il perfectionne sa pratique de la rafle des Juifs, de la chasse aux Résistants et aux réfugiés allemands. Il s'y distingue pour sa fermeté dans le ghetto d'Amsterdam, et reçoit la croix de fer dès avril 1941.
Affecté en France, à Gex, dès le printemps 1942, il est nommé à Dijon, puis à Lyon après l'invasion de la zone libre en novembre, où il commande la section IV, chargé des mêmes tâches qu'en Hollande. En février 1943, il devient chef de la Gestapo de Lyon.
Le boucher de Lyon est responsable de la mort de Jean Moulin, de la torture, de la mort, de la déportation de résistants, de l'exécution d'otages, dont des femmes et des enfants, de la rafle de milliers de Juifs et de leur transport vers Drancy, antichambre d'Auschwitz, dont les 44 enfants de la Maison d'Izieu, en avril 1944. Il parvient même, en août, à faire partir de Lyon le dernier convoi de 642 personnes directement vers Auschwitz, constitué pour un peu moins de la moitié de Juifs. Spécialiste de la torture, ce sont des centaines de personnes qui passent entre ses mains, qu'il n'hésite pas à salir.
En 1944, c'est au maquis du Jura et de l'Ain, puis dans les Vosges, qu'il s'attaque, torturant et exécutant les villageois accusés de soutenir les maquisards.
" Klaus Barbie est connu au Quartier général comme un chef SS enthousiaste, qui sait ce qu’il veut. Il a un talent certain pour le travail de renseignement et pour la recherche des criminels. Sa plus grande réussite réside dans la destruction de nombreuses organisations ennemies. Le Reichsführer-SS Heinrich Himmler a exprimé sa gratitude à Barbie dans une lettre personnelle qui le félicitait pour la qualité de son travail dans la recherche des criminels et la lutte contre la Résistance. Barbie est [un officier] sur lequel on peut compter aussi bien sur le plan psychologique que sur le plan idéologique. Depuis sa formation et son emploi au sein du SD, Barbie a mené une carrière assidue en tant que directeur d’un service supérieur et, s’il n’y a pas d’objection, il est recommandé qu’il soit promu SS-Hauptsturmführer. "
Ainsi est-il décrit par le commandant Wanninger qui le recommande au grade de capitaine. Il est promu le 9 novembre 1944, après avoir réussi à regagner Baden-Baden, avant d'être nommé, au fil de l'avancée des alliés à Halle, Düsseldorf, Essen et Wuppertal.
Le jour de l'ouverture du procès, les sourires de Barbie, devant les caméras, sont bien difficiles à supporter...