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HISTOIRE DU BERET MILITAIRE

18 Décembre 2014 , Rédigé par amndvden

GENESE

Les premiers bérets sont apparus dans l'armée française en 1889 chez les chasseurs alpins. Puis les personnels des chars de combat auront également le leur. Il est généralisé en 1964, lors de la suppression du calot.

Le large béret appelé tarte fut d’abord porté par les chasseurs alpins français.

Source: Terre information Magazine

Chasseurs Alpins du 22ème BCA d'Albertville (Savoie) en 1914

Chasseurs Alpins du 22ème BCA d'Albertville (Savoie) en 1914

Commandant SOUTIRAS Officier des Chasseurs Alpins en 1939

Commandant SOUTIRAS Officier des Chasseurs Alpins en 1939

Dans l'armée de terre, les bérets ont actuellement deux tailles et quatre couleurs. Pour la taille, il y a le béret standard et la "tarte" ou "galette", plus grande (30 cm) des Alpins. Le béret est bleu foncé, sauf lorsqu'il est amarante, c'est-à-dire rouge, chez les paras, vert pour la Légion et bleu roi dans l’Aviation Légère de l’Armée de Terre qui a repris l'ancienne couleur des paras métros.

Le béret, de dimensions plus restreintes, est adopté par divers corps d’armée, sa couleur variant selon les unités et constituant une identité forte. Le béret devient un temps la coiffure des tankistes français, puis britanniques, mais aussi allemands, idéal pour protéger la tête dans un espace très exigu. Puis au cours de la Seconde Guerre Mondiale, le Maréchal Montgomery l’introduit dans les régiments britanniques. Après la guerre, le port du béret se généralise dans de nombreuses armées.

Général MONTGOMERY

Général MONTGOMERY

Le béret se porte aussi dans les autres armées
Le béret se porte aussi dans les autres armées
Le béret se porte aussi dans les autres armées
Le béret se porte aussi dans les autres armées

Le béret se porte aussi dans les autres armées

Béret bleu cobalt de l'aviation légère de l'armée de terre:En 1954, le commandement en chef des Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient prescrit la couleur du bleu roi aux formations d'hélicoptères jusqu'alors équipées de coiffures disparates, suivant l'arme d'appartenance. À la fin de la guerre d'Indochine, les équipages d'hélicoptères gardent le bleu roi. Il faudra attendre 1957 et une décision du secrétariat d'État à la défense pour que le béret bleu cobalt soit attribué à l'ALAT. Auparavant ce béret bleu roi était porté par les troupes parachutistes en Métropole et le béret rouge par les parachutistes coloniaux . En 1951, le général de Lattre étendit le port du béret rouge à toutes les unités parachutistes servant en Indochine. Cette mesure fut étendue aux parachutistes métropolitains en 1957.

Béret bleu cobalt de l'aviation légère de l'armée de terre:En 1954, le commandement en chef des Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient prescrit la couleur du bleu roi aux formations d'hélicoptères jusqu'alors équipées de coiffures disparates, suivant l'arme d'appartenance. À la fin de la guerre d'Indochine, les équipages d'hélicoptères gardent le bleu roi. Il faudra attendre 1957 et une décision du secrétariat d'État à la défense pour que le béret bleu cobalt soit attribué à l'ALAT. Auparavant ce béret bleu roi était porté par les troupes parachutistes en Métropole et le béret rouge par les parachutistes coloniaux . En 1951, le général de Lattre étendit le port du béret rouge à toutes les unités parachutistes servant en Indochine. Cette mesure fut étendue aux parachutistes métropolitains en 1957.

Béret Commando Marine

Béret Commando Marine

Béret Légion Etrangère

Béret Légion Etrangère

Dans la Marine, les fusiliers-marins le portent, mais à l'anglaise, c'est-à-dire avec l'insigne à gauche. Il est bleu marine chez les "fuses" et vert chez les commandos. Dans l'armée de l'air, les commandos de l'air ont également un béret bleu marine, alors que le reste du personnel se coiffe d'un calot (ou bonnet de police). Enfin, certains gendarmes portaient, jusqu'en 2007, un béret noir mais il semble que cette coiffure ne soit plus réglementaire. Il s'agissait du personnel de l'Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale (EPIGN) qui a désormais rejoint le GIGN.

Le béret militaire se différencie du béret civil par l’insigne du régiment agrafé sur le bord, le tour de tête souvent porté à l’extérieur, l’absence fréquente du cabilhou, une préparation et un pli selon des règles propre à chaque corps d’armée. Le béret militaire se porte habituellement tiré vers la droite sauf dans l'armée française (à l'exception des commandos marine) et dans certaines anciennes colonies françaises où il est tiré à gauche, ainsi qu'en Suisse ou en Israël par exemple. La plupart des bérets militaires n’ont pas de cabilhou.

Reportage à suivre

Gendarmes de retour de mission d'Afghanistan défilant sur les Champs Elysées , le Béret qu'ils portent était celui de la Force de gendarmerie européenne (FGE). Un bleu (roi) différent de celui des Casques bleus de la Finul ou des personnels de l'ALAT. Traditionnellement, les gendarmes ne sont pas des porteurs de bérets, préférant le bonnet de police. Seuls les membres de l'Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale (EPIGN) avaient un béret bleu marine, avant leur fusion dans le GIGN.

Gendarmes de retour de mission d'Afghanistan défilant sur les Champs Elysées , le Béret qu'ils portent était celui de la Force de gendarmerie européenne (FGE). Un bleu (roi) différent de celui des Casques bleus de la Finul ou des personnels de l'ALAT. Traditionnellement, les gendarmes ne sont pas des porteurs de bérets, préférant le bonnet de police. Seuls les membres de l'Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale (EPIGN) avaient un béret bleu marine, avant leur fusion dans le GIGN.

Avant le Béret Rouge… Le parachutisme militaire français est bien connu du grand public sous sa forme actuelle, de soldats d’élite, audacieux et glorieux sous le mythique béret rouge, popularisés par des figures de légende comme le Général Massu et surtout le Général Marcel Bigeard. Aujourd’hui, plus que jamais, les parachutistes sont l’élite de l’Armée française sous leurs différentes formes, Régiments de Dragons, de Hussards, de Chasseurs ou d’Infanterie de Marine, Régiment Etranger, Commandos de l’Air, Commandos Marine ou Groupes d’Intervention de la Gendarmerie. Au cœur de la force des troupes françaises figurent ceux qui portent le Brevet Militaire de Parachutiste sur la poitrine et cette tradition d’excellence et de dévouement ne se dément pas.  Si l’histoire des Bérets Rouges après la Seconde Guerre Mondiale est assez connue, peu savent que l’histoire des « paras » ne commence pas en Indochine ou en Algérie après guerre mais qu’elle a été, au contraire, une histoire passionnante d’innovation, de courage et d’exploits tout au long de la décennie 1935-1945 et démontre, une fois de plus, que loin de l’image apathique des forces françaises durant les années 30, l’Armée française était même en avance sur son époque.  La création par l’Armée de l’air du Centre d’Instruction au Parachutisme, dès 1935, et la volonté de son premier chef, le Capitaine Fréderic Geille, de mettre en place des troupes d’infanterie parachutiste est avant-gardiste dans le monde occidental, au moment ou britanniques et américains ne voient le parachutisme que comme un moyen de secours pour les équipages d’aéronefs. Prenant exemple sur les Soviétiques ou il a appris le parachutisme, le Capitaine Geille innove pourtant et permet la création de deux Groupements d’Infanterie de l’Air, dont le format et les tactiques seront véritablement les précurseurs des unités commandos que l’on connaît aujourd’hui. Mais confronté à la fois au scepticisme de l’Etat-Major et à la surprise de la défaite de 1940, le parachutisme militaire français n’obtiendra ses premières gloires au combat qu’en formant, sous l’égide de la France Libre et de l’allié britannique, des unités de commandos de l’air sur le modèle des SAS britanniques puis se développera en unités d’infanterie aéroportée sur le modèle des grandes unités parachutistes américaines dont il suivra d’ailleurs l’entraînement.  En 1943, le premier régiment d’infanterie aéroportée, appelé 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes verra le jour en Afrique du Nord toujours au sein de l’Armée de l’air. Equipé à l’américaine et même inclus dans la fameuse 82nd Airborne Division américaine, le 1er RCP de 1943 sera véritablement le fondement de la tradition parachutiste française telle que nous la connaissons.  Mais cette histoire n’est pas aussi connue qu’elle le devrait et en dehors de la communauté parachutiste militaire, très peu sont nos concitoyens qui connaissent l’histoire de ces hommes d’exception qui ont forgé une telle légende et qui ont versé leur sang pour la libération de la France dans des combats terribles, notamment en Alsace.  C’est pour dire cette histoire et rendre hommage à la mémoire de leurs glorieux anciens que 11 jeunes français, aviateurs de l’Armée de l’air d’active ou de réserve, souhaitent se rendre à Federicks Army Airfield dans l’Oklahoma, aux USA et suivre le stage de parachutisme proposé par la World War II Airborne Démonstration Team.  Cette organisation, consacrée à l’animation de la mémoire et de l’honneur des parachutistes américains, organise deux fois par an le stage de parachutisme de l’US Army en 1943, sur le schéma de l’époque, selon les normes de l’époque, en tenues d’époque et à bord d’un avion d’époque qui a servie en Europe pendant la guerre, le C-47 Dakota. C’est ce même stage que les aviateurs du 1er RCP ont suivi en 1943 à Oujda, en Algérie.  A l’initiative d’un lieutenant réserviste passionné d’histoire et d’aviation, 11 aviateurs français ont répondu présent pour relever le défi de se soumettre aux exigences de cette « Jump School » exigeante et rigoureuse, encadrée et animée par des passionnés, tous membres, également, des forces d’active ou de réserve de l’US Army et de l’US Air Force.  Les onze membres de cette équipe, baptisée « Les Charognards » en raison de l’emblème de l’Armée de l’air qui orne d’ailleurs toujours les épaulettes du 1er RCP aujourd’hui, représentent les paras de 1943 en âge et en expérience. D’une trentaine d’années pour les plus gradés et autour de 20 ans pour les autres, l’équipe comprend des parachutistes déjà expérimentés, comme l’étaient les anciens des GIA, et des novices comme l’étaient beaucoup de volontaires à l’époque. Hommage de la modernité à l’héritage des anciens, deux jeunes femmes font partie intégrante de cette équipe.  Dès les premiers contacts entre français et américains, le ton a été donné : Si l’honneur de renouer l’alliance et la fraternité d’armes parachutiste de 1943 est partagé avec une certaines émotion de part et d’autre, il ne sera fait aucun cadeau ni aucun passe-droit et c’est avec un sérieux extrême et une préparation mentale et physique éprouvée que les français s’apprêtent à suivre leurs anciens à la porte du Dakota.

Avant le Béret Rouge… Le parachutisme militaire français est bien connu du grand public sous sa forme actuelle, de soldats d’élite, audacieux et glorieux sous le mythique béret rouge, popularisés par des figures de légende comme le Général Massu et surtout le Général Marcel Bigeard. Aujourd’hui, plus que jamais, les parachutistes sont l’élite de l’Armée française sous leurs différentes formes, Régiments de Dragons, de Hussards, de Chasseurs ou d’Infanterie de Marine, Régiment Etranger, Commandos de l’Air, Commandos Marine ou Groupes d’Intervention de la Gendarmerie. Au cœur de la force des troupes françaises figurent ceux qui portent le Brevet Militaire de Parachutiste sur la poitrine et cette tradition d’excellence et de dévouement ne se dément pas. Si l’histoire des Bérets Rouges après la Seconde Guerre Mondiale est assez connue, peu savent que l’histoire des « paras » ne commence pas en Indochine ou en Algérie après guerre mais qu’elle a été, au contraire, une histoire passionnante d’innovation, de courage et d’exploits tout au long de la décennie 1935-1945 et démontre, une fois de plus, que loin de l’image apathique des forces françaises durant les années 30, l’Armée française était même en avance sur son époque. La création par l’Armée de l’air du Centre d’Instruction au Parachutisme, dès 1935, et la volonté de son premier chef, le Capitaine Fréderic Geille, de mettre en place des troupes d’infanterie parachutiste est avant-gardiste dans le monde occidental, au moment ou britanniques et américains ne voient le parachutisme que comme un moyen de secours pour les équipages d’aéronefs. Prenant exemple sur les Soviétiques ou il a appris le parachutisme, le Capitaine Geille innove pourtant et permet la création de deux Groupements d’Infanterie de l’Air, dont le format et les tactiques seront véritablement les précurseurs des unités commandos que l’on connaît aujourd’hui. Mais confronté à la fois au scepticisme de l’Etat-Major et à la surprise de la défaite de 1940, le parachutisme militaire français n’obtiendra ses premières gloires au combat qu’en formant, sous l’égide de la France Libre et de l’allié britannique, des unités de commandos de l’air sur le modèle des SAS britanniques puis se développera en unités d’infanterie aéroportée sur le modèle des grandes unités parachutistes américaines dont il suivra d’ailleurs l’entraînement. En 1943, le premier régiment d’infanterie aéroportée, appelé 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes verra le jour en Afrique du Nord toujours au sein de l’Armée de l’air. Equipé à l’américaine et même inclus dans la fameuse 82nd Airborne Division américaine, le 1er RCP de 1943 sera véritablement le fondement de la tradition parachutiste française telle que nous la connaissons. Mais cette histoire n’est pas aussi connue qu’elle le devrait et en dehors de la communauté parachutiste militaire, très peu sont nos concitoyens qui connaissent l’histoire de ces hommes d’exception qui ont forgé une telle légende et qui ont versé leur sang pour la libération de la France dans des combats terribles, notamment en Alsace. C’est pour dire cette histoire et rendre hommage à la mémoire de leurs glorieux anciens que 11 jeunes français, aviateurs de l’Armée de l’air d’active ou de réserve, souhaitent se rendre à Federicks Army Airfield dans l’Oklahoma, aux USA et suivre le stage de parachutisme proposé par la World War II Airborne Démonstration Team. Cette organisation, consacrée à l’animation de la mémoire et de l’honneur des parachutistes américains, organise deux fois par an le stage de parachutisme de l’US Army en 1943, sur le schéma de l’époque, selon les normes de l’époque, en tenues d’époque et à bord d’un avion d’époque qui a servie en Europe pendant la guerre, le C-47 Dakota. C’est ce même stage que les aviateurs du 1er RCP ont suivi en 1943 à Oujda, en Algérie. A l’initiative d’un lieutenant réserviste passionné d’histoire et d’aviation, 11 aviateurs français ont répondu présent pour relever le défi de se soumettre aux exigences de cette « Jump School » exigeante et rigoureuse, encadrée et animée par des passionnés, tous membres, également, des forces d’active ou de réserve de l’US Army et de l’US Air Force. Les onze membres de cette équipe, baptisée « Les Charognards » en raison de l’emblème de l’Armée de l’air qui orne d’ailleurs toujours les épaulettes du 1er RCP aujourd’hui, représentent les paras de 1943 en âge et en expérience. D’une trentaine d’années pour les plus gradés et autour de 20 ans pour les autres, l’équipe comprend des parachutistes déjà expérimentés, comme l’étaient les anciens des GIA, et des novices comme l’étaient beaucoup de volontaires à l’époque. Hommage de la modernité à l’héritage des anciens, deux jeunes femmes font partie intégrante de cette équipe. Dès les premiers contacts entre français et américains, le ton a été donné : Si l’honneur de renouer l’alliance et la fraternité d’armes parachutiste de 1943 est partagé avec une certaines émotion de part et d’autre, il ne sera fait aucun cadeau ni aucun passe-droit et c’est avec un sérieux extrême et une préparation mentale et physique éprouvée que les français s’apprêtent à suivre leurs anciens à la porte du Dakota.

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