LE COLONEL RENÉ DI CARLO PRÉSIDENT DE L'AMICALE RÉGIMENTAIRE DU 38ÈME RÉGIMENT D'INFANTERIE DE SAINT-ETIENNE REJOINT LE COMITÉ D'HONNEUR DE L'A.M.N.D.V.D.E.N

10 Mai 2014 , Rédigé par amndvden

René DI CARLO, 58 ans, Officier dans l’Ordre National du Mérite, Ingénieur de formation, a dirigé de nombreuses années des entreprises industrielles et de services. Colonel de réserve et expert des questions de sécurité, il prête son concours aux services de l’État en matière de prévention des risques et de gestion de crise. Il enseigne par ailleurs ces disciplines dans deux écoles d‘Ingénieurs.

Le Colonel René DI CARLO est dirigeant de l'entreprise René DI CARLO.

Colonel René DI CARLO Président de l'Amicale Régimentaire du 38ème Régiment d'Infanterie de Saint Etienne (Loire)

A DÉCOUVRIR

Le Musée de l'Amicale régimentaire du 38e Régiment d'Infanterie, que nous découvrons la salle d'honneur du 38e R.I. à l'étage de la Maison de l'Armée (rue Voltaire).

L'association qu'il préside regroupe une petite cinquantaine d'anciens réservistes, affectés dans l'unité dans les années 80, dans le cadre de la défense opérationnelle du territoire, pour des missions de défense de points sensibles. L'association, comme le célèbre régiment stéphanois dont elle s'inspire, a une histoire un peu complexe. Elle est elle même l'héritière de l'association des anciens combattants de 14-18 du 38e, puis des anciens de 39-45. Elle s'est donnée pour mission de perpétuer la mémoire des soldats du 38e, maintenir le lien armée/nation et participer aux cérémonies patriotiques.

Cette salle constitue un petit musée à la gloire du 38e R.I. Elle porte le nom de Claudin Rogues, un simple brancardier qui durant la Grande Guerre secourut de nombreux blessés. Un diplôme rappelle que Claudin Rogues était officier de la Légion d'honneur; ce qui est assez rare pour un simple soldat. Et c'est d'ailleurs grâce à un legs de sa fille que la salle a pu être en partie réalisée. Sur le drapeau, un fac-similé, le vrai étant conservé aux Invalides, sont inscrites les noms des batailles où il s'est distingué, de 1792 à 1918: Jemmapes, Verdun...

On y découvre aussi le comportement exemplaire du régiment pendant la campagne des Flandres et à Dunkerque en 1940. " On oublie trop souvent que pendant cette courte période de la guerre(mai-juin 40), il y a eu plus de morts dans les rangs des soldats français que pendant tout le restant de la guerre", rappelle l'ancien parachutiste. Dans les vitrines, quelques trophées dont le célèbre casque à pointe prussien et des armes de la Manufacture d'Armes de Saint-Etienne, dont un MAS 1938.

C'était un pistolet mitrailleur en avance sur son temps, solide mais au mécanisme complexe, difficile à démonter et réparer, doté d'un calibre inhabituel et qui, finalement, armait peu d'unités françaises quand les jeunes troupes survoltées de la Wehrmacht déferlèrent. Sont exposés aussi le fameux fusil "Lebel", le PM des paras, un MAS 36, un fusil mitrailleur... D'autres armes viendront compléter la collection pour faire un faisceau d'armes au drapeau. En photo le colonel Jourdan, premier commandant du régiment de réserve constitué et, c'est assez surprenant, une Anglaise en la personne de la duchesse de Windsor. Celle-ci était la marraine du 38e RI.